Les blessures intérieures
« Le développement personnel est un ensemble hétéroclite de pratiques, appartenant à divers courants de pensées, qui ont pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation des talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie, la réalisation de ses aspirations et de ses rêves. » Wikipédia, Développement personnel.
Que sont ces blessures intérieures ?
Les blessures intérieures existent à travers nous, nos pensées, nos actions, nos comportements mais elles ne sont pas nous. C’est à travers les filtres de ces blessures que nous nous exprimons, nous comportons, ressentons.
Nous nous exprimons et existons à travers ces blessures. Elles forment la base de notre pyramide mais ne sont pas la pyramide entière. Elles sont essentielles à notre développement et cessent progressivement d’exister ou d’occuper une place prépondérante dans nos vies au fur et à mesure de notre entendement.
D’où viennent-elles ?
Les blessures intérieures, identifiées au nombre de cinq par Lise Bourbeau et six par Shiraz Gaieb, se manifestent pendant l’enfance et se prolongent et sont nourries tout au long de notre existence, au travers de nos expériences, familiales, professionnelles, sentimentales, amoureuses, etc. C’est aussi un choix de notre âme. Nous parlerons des contrats d’âme et des missions de vie dans un prochain article, c’est un sujet passionnant et réconfortant.
Notre condition d’humain
Nous sommes sur Terre pour évoluer, progresser dans notre condition d’humain et aussi faire évoluer notre âme. C’est une des raisons de notre existence sur Terre. Non pas que la Terre soit notre purgatoire, mais au contraire, un excellent terrain d’apprentissage.
Une manière imagée et très parlante est celle de l’allégorie de l’école. Nous sommes à l’école, pour passer des diplômes. Une fois rentrés à la maison, et au vue de l’obtention de nos diplômes, nous nous réincarnons afin de repasser nos épreuves jusqu’à la réussite. Nous pouvons aussi décider d’y retourner à cette école Terre, pour faire l’acquisition de nouvelles compréhensions.
Nos blocages et croyances sont dans notre ADN et se forgent et se renforcent aussi au fil du temps. Ils sont également un choix de nos âmes pour évoluer, comprendre, s’améliorer, expérimenter l’amour. Dans ce blog et les prochains articles, nous allons évoquer chacune des six blessures selon Shiraz Gaieb, au travers d’exemples clairs et de certains de vos témoignages.
Comprendre et accepter
C’est au travers des diverses expressions et interactions que nous arrivons un jour à vouloir lâcher-prise pour vivre pleinement notre liberté. Comprendre, se positionner et accepter d’être la personne que nous sommes actuellement, sans aucune forme de jugement mais au contraire en mode observation, prise de conscience avec un regard bienveillant, nous guidera progressivement vers un nouveau chemin de conscience plus éclairé.
Paix intérieure
Lâcher ces poids qui nous empêchent d’être soi, tout simplement. Comme un soi « dévêtu » exposé à une clairvoyance et une compréhension de vie, de son existence. Cette conscience extraordinaire, alors mise en lumière, nous apportera bienveillance, amour et une paix intérieure jusqu’alors inimaginable.
Programme très intéressant, certes, mais il nous faudra passer par la case ACCEPTATION.
Accepter pour avancer
Les poids des épreuves, l’envie d’aller de l’avant et notre curiosité nous poussent à en savoir plus. Nous en avons assez de croire que rien ne changera, assez de se sentir incompris, rejeté, abandonné, humilié pour certains, invisible pour d’autres . Assez de constater que nos relations amoureuses sont éphémères, de ne pas se sentir soutenu, assez d’être en insécurité. Les excès de colère et de violence en recrudescence. Nous nous lassons des schémas répétitifs, exprimons l’envie d’améliorer nos relations en général, notre environnement, désirons trouver un travail épanouissant, et prendre soin de nous de l’intérieur.
Lâcher-prise et acceptation
L’acceptation fait partie du lâcher-prise. Acceptons que nos blessures s’expriment à travers nous mais qu’elles ne sont pas nous, et qu’à leurs lumières nous contribuons tous au monde, comme le disait Shiraz Gaieb sur un de ses posts.
Ainsi, lorsque par exemple, Caroline, 38 ans, qui met systématiquement un terme à ses relations amoureuses et fait aujourd’hui le constat amer de ne pas réussir à « tomber » sur l’homme de sa vie, porte une vision, sur ses relations amoureuses, qui est sous l’emprise du filtre de la blessure de rejet en duo avec celle de l’abandon. En effet, quand elle était petite fille, ses parents divorcèrent et son père alla vivre à l’étranger. Enfant, elle s’est sentie rejetée et cette blessure s’est développée tout au long de sa vie. Inconsciemment, elle ne mérite pas d’être aimée par un homme. Elle se veut irréprochable pour ne plus être rejetée et abandonnée. Elle a tellement peur d’être rejetée, qu’elle quitte la première, si peur également d’être abandonnée, qu’elle préfère partir.
Cette blessure de rejet peut être associée à la blessure d’abandon, qui forment à elles deux une blessure d’insécurité, toujours selon Shiraz Gaieb.
Pour accepter qui nous sommes et atteindre notre nirvana du lâcher-prise, il nous faudra identifier, comprendre, et nous tenir prêts au changement intérieur.
Nous vous recommandons vivement les ouvrages de Shiraz Gaieb, disponibles sur ce lien : https://www.amazon.fr/stores/SHIRAZ-GAIEB/author/B09SLVK98D?ref=dbs_a_mng_rwt_scns_share&isDramIntegrated=true&shoppingPortalEnabled=true et
« Amours toxiques, blessures & guérison » disponible très prochainement en France. Vous y trouverez des informations précieuses et une recherche approfondie sur le sujet de l’humain, notamment vu sous l’angle des six blessures clairement identifiées.
Les six blessures
La blessure de rejet.
La blessure de l’abandon.
La blessure de défiance.
La blessure de désillusion.
La blessure d’humiliation.
La blessure d’invisibilité.
