Développement personnel et blessures intérieures
Nous sommes tous reliés au Ciel et à la Terre, intrinsèquement unis. Pourtant, chacun de nous avance dans la vie avec un bagage invisible : celui des blessures intérieures. Ces empreintes émotionnelles façonnent nos pensées, nos comportements, et parfois même nos choix de vie.
Qu’appelle-t-on blessures intérieures ?
Les blessures intérieures ne sont pas “nous” : elles sont des filtres au travers desquels nous percevons le monde. Elles influencent nos réactions, nos émotions, et nos relations.
Elles font partie de notre évolution : comme des marches sur lesquelles nous avançons. Avec la compréhension et l’acceptation, elles perdent peu à peu leur pouvoir, laissant place à plus de légèreté et de conscience.
L’origine de nos blessures
Selon Lise Bourbeau, il existe cinq blessures fondamentales ; Shiraz Gaïeb en a identifié six. Elles apparaissent dans l’enfance et s’alimentent tout au long de notre vie, au gré de nos expériences familiales, sentimentales ou professionnelles.
D’un point de vue spirituel, elles font partie de nos “contrats d’âme” : des défis choisis pour évoluer et mieux comprendre l’amour. Ce thème passionnant (missions de vie et contrats d’âme) fera l’objet d’un prochain article.
La Terre comme terrain d’apprentissage
La vie peut être comparée à une grande école : à travers nos épreuves, nous obtenons des “diplômes de conscience”. Nos croyances et blocages, parfois inscrits jusque dans notre ADN, deviennent alors des opportunités d’apprentissage.
Nous revenons, vie après vie, pour revisiter certaines blessures, jusqu’à les transformer en sagesse et en force.
Comprendre et accepter
La clé n’est pas de fuir nos blessures, mais de les observer avec bienveillance. Les comprendre, reconnaître leur influence sur nos vies, puis accepter qu’elles fassent partie de notre chemin.
C’est ce processus qui nous conduit à plus de liberté intérieure, de paix et d’amour pour nous-mêmes.
Exemple concret : la blessure de rejet
Prenons l’histoire de Caroline, 38 ans. Depuis toujours, ses relations amoureuses s’achèvent rapidement. Enfant, elle a vécu le divorce de ses parents et le départ de son père à l’étranger. Elle s’est sentie rejetée et abandonnée.
Adulte, elle rejoue inconsciemment ce scénario : elle quitte ses partenaires par peur d’être rejetée, ou s’accroche dans l’angoisse d’être abandonnée. Selon Shiraz Gaïeb, le rejet et l’abandon forment ensemble une blessure d’insécurité.
Cet exemple illustre à quel point nos blessures conditionnent nos choix, tant que nous ne les avons pas identifiées et apaisées.
Lâcher-prise pour avancer
Accepter nos blessures, c’est cesser de les subir. C’est reconnaître qu’elles s’expriment à travers nous, sans qu’elles définissent qui nous sommes vraiment.
Avec ce regard nouveau, nous cessons de répéter des schémas douloureux. Nous ouvrons la porte à des relations plus saines, à un travail épanouissant, et à une vie plus alignée.
Les six blessures selon Shiraz Gaïeb
Chacune d’elles sera développée dans une série d’articles à venir. Nous parlerons également de la blessure de trahison, selon Lise Bourbeau.
Pour aller plus loin
Les ouvrages de Shiraz Gaïeb offrent des clés précieuses pour comprendre et transformer ces blessures.
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Son prochain livre, Amours toxiques, blessures & guérison, paraîtra très bientôt en France.
Nos blessures intérieures ne sont pas des fardeaux définitifs. Elles sont des portes. En choisissant de les ouvrir, nous entrons dans une nouvelle dimension de nous-mêmes : plus consciente, plus libre et profondément alignée avec notre essence.
