Lâcher-prise ?

Il est probablement le concept le moins bien compris dans le monde du développement personnel et pourtant si indispensable car il nous permettrait d’atteindre des sommets de béatitude. Mais qu’est-ce que c’est que le lâcher-prise ?

Quel est donc ce concept de lâcher-prise ?

Le Larousse le qualifie de « moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise. » Alors est-ce un moyen comme un autre pour parvenir à ce détachement de maîtrise ou bien est-ce le seul moyen, apprendre à lâcher-prise.

Pourquoi vouloir s’éloigner de notre volonté parfois viscérale de vouloir contrôler ?

Le contrôle n’est-il pas sécuritaire et indispensable dans nos vies d’humains reptiliens cherchant à survivre à tout prix dans un monde sociétal ? Est-il possible de contrôler en anticipant nos besoins et désirs sans plonger dans l’anxiété?

Il y a bien-sûr un juste équilibre en toute chose.

Et il est ici question d’un désir cognitif contrôlant, duquel, pour notre mieux être, il nous faudrait nous détacher afin de nous alléger l’esprit pour baigner dans une quiétude quotidienne.

Se détacher émotionnellement des fardeaux passés, des traumatismes d’enfance, de la culpabilité qui nous dépasse, de la colère qui nous ronge, de la tristesse qui s’installe, c’est aussi faire preuve de résilience. Le lâcher- prise se figure donc aussi à travers la temporalité.

Je me lâche, je capitule.

Je capitule, j’arrête de vouloir, j’accepte de rater, je renonce, je me détache, j’abandonne, je rends les armes, je laisse aller, je démissionne, je me laisse vivre pour vivre le présent et en accord avec qui je suis profondément.

Dois-je pour autant renoncer à mes objectifs? Comment y parvenir?

Quels sont les moyens d’arriver au lâcher-prise?

Il n’y a évidemment pas de mode d’emploi, mais il y a de nombreuses pistes à explorer en suivant son instinct et aussi en se servant de ses propres expériences. D’une manière générale il nous faut modifier notre regard sur le monde, sur notre monde aussi.

Essayer de ne pas trop intellectualiser le lâcher-prise.

Chasser l’énervement, la colère.

Comme il serait bon de s’ouvrir aux imprévus sans devoir batailler inlassablement. J’ai un rendez-vous d’une haute importance et sur la route je suis bloquée à cause d’un accident dont je ne suis pas responsable. Je n’ai pas d’autre choix que d’y faire face, mais j’ai deux options afin d’y parvenir.

Soit j’exprime violemment ma colère et génère du négatif qui ne modifiera pas pour autant la situation, soit je commence à rédiger un constat car c’est la procédure, en relativisant car vous êtes en vie et que personne n’est blessé, par exemple.

Acceptation.

Un autre moyen de parvenir au lâcher-prise, serait d’accepter par exemple, d’être perçu comme un extra-terrestre par les membres de votre famille, ou encore renoncer à vouloir gagner au loto ou bien encore renoncer au poste actuel car l’environnement professionnel n’est pas propice à votre épanouissement et vous génère une charge énorme de stress. Il y a tant d’autres exemples qui bien souvent nous conduisent à des addictions.

Dans le premier exemple, se serait de vouloir faire plaisir à tout prix à notre famille afin d’être accepté comme un des leurs, au détriment de nos propres besoins. Puis ce serait dépenser des sommes faramineuses afin d’espérer gagner une importante somme d’argent aux jeux de hasard ou encore devenir accroc aux anti-dépresseurs, anxiolytiques, afin de continuer à occuper ce poste à cause du salaire tous les mois et des factures à payer.

Apprendre à mieux se connaître.

Il est donc primordial d’apprendre à mieux se connaître, à observer notre fonctionnement afin d’opter vers les solutions, les attitudes qui nous ressemblent et nous font du bien. « Quelle personne ai-je envie d’être par rapport à ce que je perçois et comprends du monde. C’est à dire sortir de la croyance que tout le monde voit la même chose (…) Qu’est-ce que ça fait surgir chez moi? » disait Franck Lopvet, philosophe contemporain, lors d’une interview.

Shiraz Gaieb, coach de vie et auteure, nous parle très intelligemment des six blessures fondamentales à l’origine de nos maux, qu’ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Voilà sans aucun doute un excellent moyen de mieux se connaître. Elle accompagne les personnes à développer l’écoute de leur monde intérieur, afin d’ajuster leur vibration et manifester leurs plus grandes aspirations.

La blessure est un choix de notre âme pour développer une compétence, une qualité, une capacité pour contribuer au monde .Et c’est ainsi que nous tous interagissons, en donnant ou en recevant certains des aspects de nos blessures. Ainsi va la vie, sans véritablement de négatif si nous partons du principe de l’effet papillon.

Comprendre ces blessures, les accepter, c’est déjà un magnifique commencement vers ce chemin du lâcher-prise et d’une libération émotionnelle.

Dans notre prochain article, nous parlerons plus en détail de ces blessures, c’est véritablement un sujet passionnant !